La terre, figure de Marie
Marie, nouvelle Ève, incarne par son oui libre et son corps virginal la collaboration unique au mystère de la rédemption, révélant ainsi sa place centrale dans le dessein divin de salut et suscitant une vénération empreinte de respect sacré. Cette typologie, fondée sur les écrits des Pères de l’Église, éclaire la profondeur spirituelle et cosmique de son rôle dans l’histoire du salut.
-
« Ève-Marie » : cette typologie est proposée par Justin (Dialogue avec Triphon 100), et perfectionnée par Irénée (Contre les hérésies III, 22, 4).
En mettant en évidence l’impact social et les effets universels de l’adhésion de la Vierge au projet salvateur de Dieu, cette typologie contribue au développement du culte d’invocation.
-
« Terre vierge » : dans la terre "vierge" du paradis, pas encore irriguée par la pluie ni travaillée par une main d’homme (cf Gn 2,5) dont Adam fut tiré (Irénée cf. Contre les hérésies III, 21, 9-10) voit une image du sein virginal de Marie en qui, sans intervention d’un homme, le corps du Christ fut modelé par l’opération de l’Esprit Saint.
Ce symbole fait voir Marie profondément enveloppée dans le mystère cosmique de Dieu et provoque la vénération conséquemment et le respect sacré à son égard.
A Gila
Dans ce chapitre :
La terre est une figure de Marie selon Théophane de Nicée (XIVe s.)
Marie, nouvelle terre bénie et mère du second Adam, incarne la perfection de la création divine où le Verbe, en s’unissant à elle par l’Esprit Saint, r...
Marie, Nouvelle Création dans la liturgie byzantine
En Marie, le Verbe incarné renouvelle et divinise la nature humaine, offrant à toute la création la grâce d’une vie nouvelle en Dieu ; par son enfantem...
Marie est la Terre bénie selon saint Éphrem (306-373)
Dans son Commentaire sur l’Évangile concordant, appelé Diatessaron, ainsi que dans plusieurs de ses hymnes, le théologien et poète syriaque St Ephrem (...