Numéro 10

Le Magnificat dans la liturgie

Le cantique du Magnificat de la Vierge Marie a été intégré par l’Église au cœur de la liturgie des Heures. Psalmodié chaque jour, à la fin de l’office des Vêpres, il a d’abord été composé en grégorien, puis de nombreux compositeurs l’ont mis en musique, débordant ainsi le cadre liturgique et créant un genre musical autonome.

Le Magnificat et la liturgie

Comme le dit Mgr Le Gall dans son Dictionnaire de Liturgie, le Magnificat

« Constitue un parfait condensé de la spiritualité psalmique des « Pauvres de Yahvé », ceux qui, conscients de leurs limites, laissent Dieu opérer des merveilles en eux et avec eux. L’humble servante de Dieu sait aussi qu’elle est la Mère de son Fils. Comme toute la liturgie est l’acte de la communauté chrétienne qui se laisse « agir » par son Dieu, on comprend que le Magnificat ait une place privilégiée dans la liturgie des Heures : il est, chaque jour, le cœur de l’office de Vêpres ; on le chante debout, après s’être signé, pendant que le célébrant encense l’autel, quand il y a lieu de le faire. »

Comme pour les Psaumes et les autres cantiques, le Magnificat se termine généralement dans la liturgie par le GloriaGloire au Père », que l’on nomme doxologie).

Le Magnificat en grégorien

Le Magnificat a d’abord été chanté en style grégorien, dans ce cadre liturgique et dans différents tons : les moines de Fontgombault nous donnent une version du Magnificat dans le 1er ton (cliquez pour entendre, sur Youtube).

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