Numéro 11

Le Magnificat, un genre musical

À partir du XVe siècle, avec l'école dite franco-flamande, la composition dépasse peu à peu le cadre strictement monodique (à une seule voix) et liturgique, pour être traitée en polyphonie (plusieurs voix). La plupart du temps, le célébrant entonne les premiers versets en monodie, et celle-ci s’amplifie avec la polyphonie. Le Magnificat devient peu à peu un genre musical autonome.Nous vous proposons quelques exemples de son développement au fil du temps, qui permettent un aperçu de l’évolution du cantique de Marie dans la musique sacrée.

Le Magnificat à la Renaissance

Il est impossible de rendre compte de la floraison des Magnificat dès les débuts de la Renaissance. Nous avons donc choisi celui d’un compositeur du début de l’école franco-flamande, Guillaume Dufay (v.1400-1474). L’oeuvre débute par une monodie, sur le premier verset (Magnificat anima mea Domini) pour s’amplifier en une polyphonie qui s’enrichit au fil de l’œuvre (cliquez pour entendre sur youtube).

Le Magnificat à l’époque baroque

Pour illustrer le Magnificat dans la musique baroque, nous avons choisi celui de Marc-Antoine Charpentier (1643-1704), pur chef-d’œuvre, qui a été composé en forme de chaconne (cliquez pour entendre sur youtube). 

Le Magnificat à l’époque contemporaine

Le compositeur estonien Arvo Pärt (né en 1935) nous a laissé un très inspiré et épuré Magnificat, composé en 1989, qui est l’une des œuvres les plus populaires de ce compositeur (cliquez pour entendre sur youtube).

Sur le même thème, la rédaction vous conseille :
Numéro 10
Voir tout
Numéro 12