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Numéro 3

La deuxième partie du « Je vous salue Marie »

La deuxième partie de l’Ave Maria a été ajoutée en Occident au XVIe siècle par le pape Pie V. C’est une prière d’intercession, qui reconnaît en la Vierge Marie à la fois sa maternité divine et son pouvoir d’intercession.

Très tôt, l’Église d'Orient avait ajouté aux paroles de l'Évangile :

« Tu as donné naissance au sauveur de nos âmes. »

En l'an 1568, le pape saint Pie V ajoute aux paroles de l'Évangile :

« Marie, mère de Dieu, prie pour nous maintenant et à l'heure de notre mort. »

Commentons cet ajout du pape saint Pie V :

  • « Marie » :

Dans l'Évangile, Élisabeth dit à Marie : « Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! ». Cette béatitude est en quelque sorte la « béatification de Marie » ou sa « canonisation ».

  • « Mère de Dieu » :

Un papyrus très ancien d’Alexandrie adresse déjà une prière à Marie « Mère de Dieu ». Le concile œcuménique d'Éphèse (431) a reconnu et donné à Marie ce titre, qui ne signifie pas « mère de la divinité » mais qui signifie « mère du Verbe incarné ».

  • « Prie pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort ».

L'Église reconnaît et demande l'intercession de Marie. Cette intercession se lit dans l'Évangile des noces de Cana (Jn 2), et l'Église primitive en a fait l'expérience : en témoigne le papyrus du troisième siècle, qui contient la prière « Sub tuum praesidium » : « Sous l'abri de ta miséricorde ».

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