
Maria Valtorta ne s’est pas trompée en mentionnant les noms des membres du Sanhédrin
Entre 1943 et 1947, Maria Valtorta, paralysée et clouée au lit depuis de longues années, affirme recevoir, sous forme de visions, le récit complet de la vie et de l’enseignement de Jésus. Sans autre documentation que la Bible et le catéchisme de saint Pie X, elle remplit 122 cahiers manuscrits – soit 15 000 pages – d’un seul jet, sans ratures. Son œuvre, suivie et approuvée par son directeur spirituel, regorge de précisions historiques, topographiques, culturelles et astronomiques qui seront ultérieurement vérifiées par des experts. L’un de ces faits, particulièrement marquant, concerne les membres du Sanhédrin, le conseil religieux suprême de l’époque de Jésus.
Les raisons d'y croire
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Cette assemblée comptait 71 membres : prêtres, anciens et scribes. Au fil de son œuvre, Maria Valtorta relève 68 noms différents des membres de ce conseil. Elle n’en dresse pas de liste, comme si elle avait voulu prouver quelque chose, mais, à travers les visions qu’elle reçoit et les conversations qu’elle entend, 68 noms apparaissent. Or, au milieu du XXe siècle, reconstituer une telle liste relevait de l’impossible. On pouvait donc, à juste titre, soupçonner Maria d’avoir inventé ces noms.
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Ce n’est qu’après sa mort, grâce aux recherches historiques modernes – notamment l’étude approfondie des écrits de l’historien juif Flavius Josèphe et des sources talmudiques –, qu’il fut possible d’identifier avec certitude plusieurs membres du Sanhédrin. En croisant diverses sources, la recherche historique retrouve 49 des 71 noms. Or, ces 49 se retrouvent exactement parmi les 68 rapportés par Maria Valtorta.
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Ce résultat ne peut pas être attribué au simple hasard : la précision des indications, allant parfois jusqu’au nom du père (par exemple : Jochanan ben Zakkaï, « ben » signifiant « fils de »), rend nulle la probabilité d’une coïncidence fortuite.
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Il est impossible d’expliquer comment une femme isolée, sans moyens particuliers, a pu citer avec autant de justesse les noms des membres d’une institution religieuse disparue depuis près de vingt siècles, alors qu’aucune recherche n’avait encore réussi à reconstituer cette liste. Aucune hypothèse naturelle ne rend compte de ce fait.
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Cet exemple illustre à lui seul la force des « détails impossibles » qui prouvent l’origine surnaturelle de l’œuvre de Maria Valtorta. Aucun romancier, historien ou scientifique connu n’a jamais produit un récit aussi dense en informations exactes sans s’appuyer sur une documentation exhaustive. Alors qu’elle rédige une œuvre monumentale, en restant confinée dans son lit, les seuls documents à sa disposition sont la Bible et le catéchisme de saint Pie X ; elle n’a pas accès aux archives ni la possibilité d’effectuer des voyages d’étude, qui auraient pu lui fournir les multiples précisions qui figurent dans l’œuvre, comme celle de la liste du Sanhédrin.
En savoir plus
Entre 1943 et 1947, clouée au lit par la maladie et la paralysie, Maria Valtorta reçoit, sous forme de visions, le récit complet de la vie publique et de l’enseignement de Jésus. En cinq ans, elle écrit 15 000 pages, sans ratures et sans recours à une quelconque documentation (elle n’a sous la main que la Bible et le catéchisme de saint Pie X). Au total, elle remplit 122 cahiers manuscrits contenant 652 visions de l’Évangile, avec le suivi et l’approbation de son directeur spirituel.
Ses écrits regorgent de précisions historiques, culturelles, topographiques et religieuses d’une exactitude déconcertante. Plus de 27 000 détails concrets ont été répertoriés, analysés et vérifiés par de nombreux chercheurs issus des disciplines les plus diverses. La liste partielle des membres du Sanhédrin en est un exemple spectaculaire, mais on pourrait aussi citer la topographie exacte de Jérusalem du Ier siècle, la description précise des phases de la lune correspondant aux dates évoquées, ou encore des détails botaniques et architecturaux attestés par l’archéologie moderne … Parmi ces milliers de données, certaines sont simplement étonnantes, d’autres dépassent toute explication naturelle, ce qui tend à confirmer que ses écrits proviennent d’une source qui ne peut s’expliquer par les seules capacités humaines.
Ses visions sont reçues et consignées dans un esprit d’obéissance totale, sous la vigilance constante de son directeur spirituel. Elle ne cherche ni la gloire ni l’influence, et son humilité se reflète dans la discrétion avec laquelle elle accueille ce qu’elle croit être un don divin. Rien, dans l’ensemble de l’œuvre, ne contredit la doctrine catholique. Au contraire, chaque vision s’inscrit dans la continuité de l’Évangile et le rend plus vivant aux yeux du lecteur. Cette fidélité est un signe de plus en plus frappant à mesure que l’on prend conscience de l’immensité du corpus produit.
La sainteté de la vie de Maria Valtorta est reconnue par des théologiens de grande autorité. Mgr René Laurentin écrivait à son sujet : « Sa longue vie de souffrance vécue dans un total abandon à Dieu témoigne de sa sainteté. » Ce jugement, porté par un expert respecté des phénomènes mystiques, vient confirmer que l’authenticité de son témoignage s’enracine dans une vie profondément unie au Christ. De grands saints et même plusieurs papes ont encouragé la lecture de ses écrits. Saint Padre Pio, interrogé par une personne qui lui demandait si elle pouvait lire Maria Valtorta, répondit : « Non seulement je vous le permets, mais je vous le recommande. » Pie XII, après avoir été encouragé à publier ses textes, déclara : « Ceux qui liront comprendront. »
Mais les visions de Maria Valtorta n’ont pas leur fin en elles-mêmes. Tout dans son œuvre converge vers la personne de Jésus : sa voix, son regard, son enseignement, son exigence dans notre combat contre le péché, sa tendresse pour les pécheurs... Ces visions ne font pas que confirmer la véracité historique des Évangiles, elles nous rappellent que celui qui a foulé les chemins de Galilée continue d’agir aujourd’hui, de parler à ses amis et de préparer son Église.
En contemplant ces signes, notre regard est conduit vers le Christ vivant : le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité. Il ne cesse de se révéler et demeure fidèle à sa promesse : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »
Antoine de Montalivet a étudié la philosophie et la théologie au séminaire diocésain de Fréjus-Toulon.
Au delà
Les révélations privées, reconnues par l’Église lorsqu’elles ne contredisent pas la foi et les mœurs, sont un moyen par lequel le Christ continue à éclairer et encourager ses fidèles. Dans ce cadre, l’œuvre de Maria Valtorta s’inscrit comme un témoignage unique : un regard d’une précision presque clinique sur la vie du Sauveur, reçu dans la prière et livré pour fortifier la foi.
Aller plus loin
Jean François Lavère, L’énigme Valtorta, Éditions Rassemblement à son image, 2012. Tomes 1 et 2.
En complément
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Sur la chaîne YouTube La Parole qui donne la Vie éternelle , plusieurs vidéos abordent les visions de Maria Valtorta.
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Une vidéo de la chaîne YouTube Marie de Nazareth : « Maria Valtorta, un don de Dieu validé par la science ».
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Sur la chaîne YouTube 1 000 raisons de croire, un mini podcast : « Le mystère Maria Valtorta ».
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Maria Valtorta, confirmation par la science , Éditions Marie de Nazareth, 2021.