Je m'abonne
© Shutterstock/Me dia
Histoires providentielles
Bogota (Colombie)
Nº 620
5 mai 1995

Frappée par la foudre, Gloria se tient aux portes de l’enfer (1995)

Début mai 1995, Gloria Polo est frappée par la foudre à Bogota (Colombie). Cliniquement morte, elle vit une expérience de mort imminente : elle sort de son corps et voit un tunnel de lumière dans lequel elle ressent une paix et une joie immenses. Cependant, le rêve se transforme en cauchemar lorsqu’elle commence à tomber vers l’enfer. En chemin, elle est jugée à l’aune des dix commandements et prend alors conscience de l’immensité de ses péchés. Elle découvre que les péchés les plus graves sont ceux qu’elle justifiait : l’avortement, la médisance, l’orgueil spirituel et le mépris des sacrements. Le Seigneur lui révèle que, malgré ses pratiques religieuses, elle n’avait de véritable amour ni pour Dieu ni pour son prochain. Au moment où elle croit être perdue, elle invoque Jésus et tous les saints. Lui est alors accordé une seconde chance : elle reçoit la mission de témoigner « mille fois mille fois ». Elle, dont les organes internes étaient totalement calcinés, retrouve la santé par la miséricorde du Seigneur, jusqu’à mettre au monde un enfant.


Les raisons d'y croire

  • Gloria Polo, médecin dentiste sans antécédents de pathologies psychologiques, menait une vie stable, sans s’engager dans la foi.

  • Quand Gloria Polo meurt foudroyée, elle sort de son corps et entre dans une réalité plus vivante encore : lumière, paix, amour… puis ténèbres, jugement, vérité. Ce qu’elle vit confirme que la mort n’est pas la fin, mais le passage vers une autre vie, où l’âme voit tout avec une clarté absolue. Ce témoignage est donc cohérent avec l’enseignement de l’Église.

  • Ce que Gloria a vécu ne relève pas du rêve ou de l’imagination. Elle a été foudroyée et est restée trois heures en état de mort clinique ; son expérience s’inscrit dans le cadre d’un phénomène bien documenté : les expériences de mort imminente . L’EMI de Gloria Polo présente des points similaires à d’autres témoignages.

  • Après sa mort, Gloria Polo voit défiler toute sa vie sous le regard de Dieu. Tout ce que nous avons été, ce que nous avons pensé et fait, prend tout son poids. Rien n’est oublié, rien n’est maquillé : Dieu ne juge pas selon les apparences. Elle comprend que ce jugement, dont a toujours parlé l’Église, est immédiat, personnel et d’une justice parfaite. Son témoignage rappelle que nous sommes chacun personnellement responsables devant Dieu, et que notre salut dépend de la vérité de notre vie, pas de l’image qu’on s’en fait.

  • Gloria Polo ne croyait pas à l’enfer : elle pensait que Dieu, s’il existe, pardonnerait tout automatiquement. Mais lorsqu’elle est conduite en enfer, elle comprend que celui-ci est réel et peuplé d’âmes qui ont librement rejeté Dieu. Ce lieu de ténèbres n’est pas une punition arbitraire, mais la conséquence logique d’une vie sans amour ni vérité. Son expérience confirme donc l’enseignement de l’Église : l’enfer existe et on peut y tomber.

  • Gloria Polo justifiait la contraception, l’avortement, la séduction et la moquerie des commandements au nom de la liberté, de la modernité, de la normalité. Mais devant Dieu, ces choix apparaissent pour ce qu’ils sont : des péchés graves, lourds de conséquences pour elle et pour les autres. Son témoignage montre que ce que le monde banalise peut conduire à la damnation, que la vérité morale n’est pas relative et n’est pas décidée par la majorité.

  • Le témoignage de Gloria confirme aussi la doctrine de l’intercession des saints. Alors qu’elle descendait vers la damnation, elle a crié vers les saints du ciel. Elle les a appelés un à un, dans un dernier élan d’espérance. Et leur prière a obtenu qu’elle soit secourue. Son témoignage confirme que les saints ne sont pas des souvenirs du passé, mais des intercesseurs vivants et puissants.

  • La réalité de son récit est prouvée par les guérisons miraculeuses dont elle a été l’objet.

  • Depuis cette expérience, elle témoigne de ce qu’elle a vécu avec cohérence et humilité, sans en tirer profit, ce qui renforce la crédibilité de son récit.

  • Autre chose qui renforce la fiabilité de son témoignage : le changement radical et durable qu’il a provoqué. De catholique tiède, centrée sur la réussite et les apparences, Gloria est devenue une femme profondément croyante, engagée dans la prière, la messe et le témoignage. Toute sa vie a basculé dans une direction nouvelle.

  • Notre foi repose sur un témoignage : celui des apôtres, qui ont vu, entendu, touché le Christ ressuscité, et l’ont annoncé au prix de leur vie. Aujourd’hui encore, Dieu passe par des témoins. Gloria Polo en fait partie. Ce qu’elle a vécu, elle ne l’a pas inventé : elle le transmet comme une grâce reçue pour les autres. Son récit n’ajoute rien à la Révélation, mais il réveille les consciences et rappelle que Dieu agit encore, parle encore, sauve encore. La foi se nourrit de témoignages vivants, portés par ceux qui ont rencontré le feu du Ciel.


En savoir plus

Nous étions dentistes, mon neveu et moi, et nous préparions une maîtrise à l’Université Nationale de Colombie, à Bogota. Un vendredi après-midi, le 5 mai 1995, mon mari nous accompagnait, car nous avions des livres à prendre à la faculté. Il pleuvait abondamment et mon neveu et moi-même nous abritions tous les deux sous un petit parapluie. Soudain, nous avons été tous les deux foudroyés. Mon neveu est mort sur le coup ; il était jeune et, en dépit de son âge, il s’était déjà consacré à Notre Seigneur.

Pour ma part, mon corps a été calciné de façon horrible, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ce corps que vous voyez maintenant, reconstitué, l’est par la grâce de la miséricorde divine qui a opéré un miracle – je vous en dirai plus tout à l’heure. La foudre m’avait carbonisée : je n’avais plus de poitrine, et pratiquement toute ma chair ainsi qu’une partie de mes côtes avaient disparu. Elle est sortie par mon pied droit après avoir brûlé presque entièrement mon estomac, mon foie, mes reins et mes poumons. Je portais un stérilet contraceptif intra-utérin en cuivre. Le cuivre – un excellent conducteur d’électricité – a carbonisé mes ovaires.

Je me trouvais donc en arrêt cardiaque, sans vie, mon corps ayant des soubresauts à cause de l’électricité qu’il contenait encore. Mais ceci ne concernait que la partie physique de moi-même, car, alors que ma chair était brûlée, je me suis retrouvée à cet instant dans un très beau tunnel de lumière blanche, rempli de joie et de paix : aucun mot ne peut décrire la grandeur de ce moment de bonheur.

Je me sentais heureuse et remplie de joie, car je n’étais plus sujette à la loi de la pesanteur. À la fin du tunnel, je vis comme un soleil d’où émanait une lumière extraordinaire. Je la décrirais comme blanche pour vous en donner une certaine idée, mais, en fait, aucune couleur sur terre n’est comparable à un tel éclat. J’y percevais la source de tout amour et de toute paix. Je montais vers un lieu magnifique, quand j’ai entendu la voix de mon mari : « Gloria, reviens ! Ne pars pas ! » J’ai ressenti sa douleur, et le Seigneur m’a permis de revenir. Je redescendais vers mon corps, calciné, posé sur une civière.

Les médecins tentaient de me ranimer. Puis, brusquement, je suis rentrée dans mon corps. La douleur était insoutenable, mes chairs fumaient encore. Mais la blessure la plus profonde, c’était ma vanité. Toute ma vie tournait autour de mon corps : sport, régimes, apparence. Et là, je n’avais plus rien : plus de poitrine, mes jambes brûlées jusqu’à l’os. À l’hôpital, alors qu’on nettoyait mes plaies, je suis sortie à nouveau de mon corps, j’étais en train de mourir. Et alors, j’ai vu l’horreur.

J’avais été une catholique tiède, influencée par le monde ; je croyais même à la réincarnation. J’avais fini par nier Dieu, l’enfer, les démons. Mais maintenant, je les voyais. Ils sortaient des murs pour m’emmener. Je comprenais que j’étais leur proie. Mon péché avait un prix. Le plus grand mensonge du démon, c’est de faire croire qu’il n’existe pas. J’ai voulu fuir… et j’ai chuté dans le vide.

Je tombai dans un tunnel qui me tirait vers le bas et je finis par atterrir sur une sorte de plateforme, mais j’étaisincapable de remonter. Je vis alors un gouffre béant, un vide sans fond où l’on ne ressentait plus l’amour de Dieu. Ce trou m’aspira, et la terreur me saisit. J’entrai peu à peu dans cette horreur. Je hurlai. Une douleur profonde me transperça, car je compris que des milliers d’âmes y étaient, surtout des jeunes. J’entendais des cris, des grincements de dents, des gémissements qui me bouleversaient. Il me fallut des années pour m’en remettre. Je me rendais compte que c’était le lieu des âmes désespérées, et que le plus grand supplice, c’était l’absence de Dieu. On ne pouvait plus le sentir.

Alors je criai : « Qui a pu se tromper ? Je suis presque une sainte ! Je n’ai jamais volé, jamais tué ! J’ai aidé les pauvres, soigné des gens gratuitement ! J’allais à la messe tous les dimanches ! Je ne l’ai manquée que cinq fois dans ma vie ! Pourquoi suis-je ici ? Je suis catholique ! Sortez-moi d’ici ! »

Alors retentit une voix douce qui fit trembler mon âme. Tout fut envahi d’amour et de paix, et les créatures sombres s’enfuirent, incapables de résister à l’amour. La voix me dit : « Très bien. Puisque tu es catholique, dis-moi les commandements de Dieu. » Panique : je savais qu’il y en avait dix, pas plus. Je pensai alors réciter le seul que maman répétait toujours. Je dis : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu par-dessus tout, et ton prochain comme toi-même. »

La voix poursuivit : « Très bien. Les as-tu aimés ? » Je répondis : « Oui, oui, je les ai aimés ! » Mais elle répliqua : « Non. Tu n’as pas aimé Dieu par-dessus tout, et ton prochain encore moins. Tu t’étais créé un dieu à ton image, utile seulement en cas de besoin. Tu te tournais vers lui quand tu étais pauvre, quand tu rêvais d’université. Tu priais pour sortir de la misère, pour obtenir ton diplôme. Chaque fois que tu manquais d’argent, tu récitais le chapelet. Voilà ta relation avec le Seigneur. »

Alors commença l’examen de ma vie à la lumière des dix commandements. Je vis combien je prétendais aimer Dieu tout en critiquant les autres, pleine d’orgueil et d’ingratitude, même envers mes proches. J’aimais l’argent et les apparences. Mes bonnes actions visaient les regards, pas l’amour du prochain.

À la lumière du second commandement, je vis comment, dès l’enfance, je mentais pour éviter les punitions. Et j’utilisais le Nom Très Saint pour appuyer mes mensonges : « Je jure sur Dieu que… » ou pire : « Si je mens, que la foudre me frappe… » Ces paroles, je les lançais sans y penser. Et pourtant, la foudre m’avait bel et bien frappée…

Quant au commandement sur le respect du jour du Seigneur, j’étais pitoyable. Le dimanche, je consacrais plus d’heures à mon corps qu’à Dieu. Je priais le chapelet pendant les pubs, sans cœur. Je refusais parfois d’aller à la messe, en disant : « Dieu est partout. » Je méprisais la confession. Excepté pour ma première communion, je n’ai jamais fait une bonne confession. Le diable, par ce refus, empêchait mon âme d’être purifiée et pardonnée. J’étais persuadée que les prêtres étaient pires que moi, mais le Seigneur me dit : « Qui es-tu pour juger mes oints ? Ce sont des hommes, et la sainteté d’un prêtre est soutenue par sa communauté qui prie pour lui, qui l’aime et le seconde. Lorsqu’un prêtre commet une faute, c’est sa communauté qui en est redevable, mais pas lui. »

Quand l’on en vint au cinquième commandement, je me dis : « Au moins, je n’ai tué personne. » Mais le Seigneur me fit voir l’assassin horrible que j’avais été en commettant le plus atroce des crimes : l’avortement. De plus, j’avais financé plusieurs avortements, parce que je proclamais qu’une femme avait le droit de choisir d’être enceinte ou non. Il me fut donné de lire dans le Livre de Vie et je fus profondément meurtrie, car une jeune fille de quatorze ans avait avorté sur mes conseils. J’avais également prodigué de mauvais conseils à des fillettes – dont trois étaient mes nièces – en leur parlant de la séduction, de la mode, en leur conseillant de profiter de leur corps, et en leur disant qu’elles devaient utiliser la contraception. C’était une sorte de corruption de mineures, qui aggravait l’horrible péché de l’avortement. Chaque fois que le sang d’un bébé est versé, c’est un holocauste à Satan, qui blesse et fait trembler le Seigneur. Je vis dans le Livre de Vie comment notre âme se formait au moment où la semence parvient dans l’œuf. Une belle étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père. Dès que le ventre de la mère est ensemencé, il s’éclaire de la lumière de l’âme. Comment pouvais-je affirmer que je n’avais jamais tué ?!

Et toutes les personnes que j’ai méprisées, haïes, que je n’ai pas aimées ! Là aussi, j’avais été une tueuse, parce qu’on ne meurt pas seulement d’une balle de revolver. On peut également tuer en haïssant, en commettant des actes de méchanceté, en enviant, en jalousant.

Pour ce qui est du sixième commandement, mon mari fut le seul homme de ma vie. Mais l’on me donna de voir que chaque fois que je dévoilais ma poitrine et que je portais des pantalons léopard, j’incitais les hommes à l’impureté et je les conduisais au péché.

Bref, le jugement continua : mensonge, faux témoignage, médisance, calomnie… Rien ne me fut épargné, et je finis par comprendre que je méritais bel et bien l’enfer.

Vous ne pouvez imaginer l’immensité de mon chagrin lorsque mon Livre de Vie se referma. J’avais de la peine pour Dieu, mon Père, de m’être comportée de la sorte, car, en dépit de tous mes péchés, de ma saleté, de toutes mes indifférences et de mes sentiments horribles, le Seigneur avait cherché à me rejoindre jusqu’au bout. Il m’avait envoyé des personnes qui avaient eu une bonne influence sur moi. Il m’avait protégée jusqu’à la fin. Dieu mendievraiment notre amour et notre conversion !

Bien entendu, je ne pouvais pas le blâmer de me condamner. De mon propre gré, j’avais choisi mon père, Satan, au lieu de Dieu. Lorsque le Livre de Vie se referma, je remarquai que je me dirigeais vers un puits, au fond duquel il y avait une trappe. Tandis que je descendais là-dedans, je commençai à appeler tous les saints du Ciel pour me sauver. Vous n’avez pas idée de tous les noms de saints qui me revinrent à l’esprit, moi qui étais une mauvaise catholique ! J’appelai saint Isidore ou saint François d’Assise , et lorsque ma liste s’épuisa, le silence s’installa. J’éprouvai alors un grand vide et une peine profonde.

Je me rappelai alors qu’un de mes patients m’avait dit un jour : « Docteur, vous êtes très matérialiste, et un jour vous aurez besoin de ceci : en cas de danger imminent, demandez à Jésus-Christ de vous couvrir de son sang, parce que jamais il ne vous abandonnera. Il a payé le prix du sang pour vous. » Avec une honte immense, je me mis à sangloter : « Seigneur Jésus, ayez pitié de moi ! Pardonnez-moi, donnez-moi une seconde chance ! »

Et le plus beau moment de ma vie se présenta alors à moi. Il n’y a pas de mots pour le décrire. Jésus vint et me tira du puits. Il me souleva, et toutes les horribles créatures qui m’entouraient s’aplatirent au sol. Quand il me déposa, il me dit avec tout son amour : « Tu vas retourner sur terre, je te donne une seconde chance. » Mais il précisa que ce n’était pas à cause de mes prières ni de celles de ma famille : « Il est juste de leur part d’implorer pour toi. C’est grâce à l’intercession de tous ceux qui te sont étrangers et qui ont pleuré, prié et élevé leur cœur avec un profond amour pour toi. »

Et je vis beaucoup de petites lumières s’allumer, telles des petites flammes d’amour. Je vis des personnes qui priaient pour moi. Mais il y avait une flamme beaucoup plus grande : c’était celle qui me donnait le plus de lumière et de laquelle jaillissait le plus d’amour. J’essayais de distinguer qui était cette personne. Le Seigneur me dit : « Celui qui t’aime tant ne te connaît même pas. »

Il m’expliqua que cet homme avait lu une coupure de presse de la veille. C’était un pauvre paysan qui habitait au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta (au nord-est de la Colombie). Ce pauvre homme était allé en ville acheter du sucre de canne. Le sucre avait été emballé dans du papier journal, et il avait vu ma photo, toute brûlée que j’étais. Lorsque l’homme me vit ainsi, sans même avoir lu l’article en entier, il tomba à genoux et commença à sangloter avec un profond amour. Il dit : « Seigneur Dieu, ayez pitié de ma petite sœur. Seigneur, sauvez-la. Si vous la sauvez, je vous promets que j’irai en pèlerinage au sanctuaire de Buga [qui se trouve dans le sud-ouest de la Colombie]. Mais je vous en prie, sauvez-la. »

Imaginez ce pauvre homme ! Il ne se plaignait pas d’avoir faim, et il avait une grande capacité d’amour, car il s’offrait à traverser toute une région pour quelqu’un qu’il ne connaissait même pas ! Et le Seigneur me dit : « C’est cela, aimer son prochain. » Et il ajouta : « Tu vas repartir sur terre, et tu donneras ton témoignage non pas mille fois, mais mille fois mille fois. Et malheur à ceux qui ne changeront pas après avoir entendu ton témoignage, car ils seront jugés plus sévèrement, comme toi lorsque tu reviendras ici un jour ; de même pour mes oints, les prêtres, car il n’y a pas pire sourd que celui qui refuse d’entendre ! »

Ce témoignage, mes frères et sœurs, n’est pas une menace. Le Seigneur n’a pas besoin de nous menacer. C’est une chance qui se présente à vous et, Dieu merci, j’ai vécu ce qu’il m’a fallu vivre ! Lorsque chacun d’entre vous mourra et que son Livre de Vie s’ouvrira devant lui, vous verrez tout cela comme moi je l’ai vu. Et nous nous verrons tous comme nous sommes. La seule différence, c’est que nous ressentirons nos pensées en la présence de Dieu ; le plus beau, c’est que le Seigneur sera face à chacun de nous, mendiant toujours notre conversion afin que nous devenions une nouvelle créature avec lui, car, sans lui, nous ne pouvons rien faire.

Ah oui, j’oubliais de témoigner d’un miracle ! Vous vous souvenez qu’à cause du stérilet que je portais, tous mes organes internes, y compris mes ovaires, avaient été complètement brûlés ? Mes seins aussi étaient complètement calcinés. Eh bien, le Seigneur a fait un miracle et m’a guérie. Depuis, j’ai même pu retomber enceinte, mettre au monde un fils et l’allaiter moi-même ! Dieu est bon ! Dieu est grand ! Gloire à Notre Seigneur Jésus-Christ ! Que le Seigneur vous bénisse tous abondamment. 

Gloria Constanza Polo

Antoine de Montalivet a étudié la philosophie et la théologie au séminaire diocésain de Fréjus-Toulon.


Au delà


Aller plus loin

Le récit de l’EMI de Gloria Polo est ici condensé et raccourci. Retrouvez le récit complet par écrit ou en audio .


En complément

  • Patrick Sbalchiero, Enquête aux portes de la mort. Le point sur les expériences de mort imminente, CLD, 2008.

  • Dr Maurice Rawlings, Derrière les portes de la lumière, Jardin Livres, 2013

  • Patrick Theillier, Expériences de mort imminente. Un signe du Ciel qui nous ouvre à la vie invisible, Artège, 2015.

Sur le même thème, la rédaction vous conseille :
Précédent
Voir tout
Suivant