Mardi 30 septembre 2025
« La Sainte Vierge n’est pas morte, elle est montée au ciel avec son corps et son âme »
30 septembre – Saint Jérôme, Docteur de l’Église († 420)
Le 30 septembre 1947, à Arcachon, où vit la famille Bouhours, une « dame en robe blanche, avec un voile jaune sur la tête, apparaît » au jeune fils de la famille, Gilles (1944-1960) (1), né à Bergerac, guéri d’une méningite encéphalite à la suite d’une neuvaine. La dame lui demande de se rendre à Espis. Le père ne sait où se trouve cette bourgade, et Gilles obtient la réponse : « À côté de Moissac. ». Gilles se rend à Espis le 13 octobre 1947, puis le 13 février 1948 (le fameux 13 du mois). Il y reviendra chaque mois (non sans apparitions interstitielles chez lui) trente-deux fois (2). Les apparitions continueront chez lui ou à Moissac et Seilhan. Il demanda alors à voir le pape pour lui remettre un secret. Lors d’une première audience, le 10 décembre 1949, il ne peut s’exprimer. Durant la seconde audience, le 1er mai 1950, il dit à Pie XII son secret : « La Sainte Vierge n’est pas morte, elle est montée au ciel avec son corps et son âme ». Pie XII et son conseiller le père Rosquini en furent très frappés, car le Pape, impressionné par l’opinion immortaliste (selon laquelle la Vierge ne serait pas passée par la mort), évita de la définir et s’en tint à dire que la Vierge, « à la fin de sa destinée terrestre, a été prise corps et âme au ciel ».
D’après le Dictionnaire des Apparitions du P. René Laurentin – Fayard 2006
(1) Gilles n'avait pas encore trois ans lorsque la Vierge Marie lui apparut pour la première fois. C'est de cette rencontre que naquit entre elle et lui un lien indissoluble d'amour maternel et filial qui dura, fait unique, les onze années qui suivirent... La Sainte Vierge ne montrait-elle pas, par cette fidélité, toute la confiance qu'elle portait à son petit protégé jusqu'à lui confier son message secret destiné à Pie XII ?
(2) Les apparitions d’Espis qui concernent deux autres jeunes voyantes, n’ont pas été reconnues par l’Église. C’est pourquoi, par obéissance à l‘Eglise, Gilles ne s’y rendra plus Son procès de béatification est ouvert.