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Jeudi 18 août 2022

Sainte Hélène (vers250-330) : elle découvre la vraie croix de la Passion dont l’authenticité est montrée par la guérison miraculeuse d’une femme

Hélène, impératrice romaine, mère de Constantin Ier, se convertit à la foi chrétienne à Rome (Italie) dans les premières années du IVesiècle.

Elle se rend en Terre sainte vers 326-328, après avoir appris, par révélation, que la croix sur laquelle avait été crucifié Jésus fut enfouie dans un des caveaux du sépulcre de Notre Seigneur.

A Jérusalem, elle consulte les anciens qui lui indiquent le lieu où, selon eux, et selon les dires de leurs pères, la vraie croix a été enfouie. Après avoir creusé l’endroit, on exhume les instruments de la Passion (croix, clous, l’écriteau placé au-dessus de la tête du Christ crucifié…).

Mais une difficulté surgit : trois croix venaient d’être exhumées : celle de Jésus et celle des deux larrons. Comment savoir laquelle a été celle du Seigneur, rien ne permettant la moindre distinction ?

Saint Macaire, alors évêque de Jérusalem, aide Hélène dans ses fouilles. Il lui vient une idée : parvenu sur les lieux, il fait mettre toutes les personnes en prière, et demande à Dieu de lui révéler quel est le véritable instrument de la Rédemption.

L’instant d’après, il ordonne d’aller chercher une femme de sa connaissance, agonisante. On lui fait toucher deux des trois croix, en vain : la malade gémit de plus bel. Puis on ma met en contact avec la troisième croix et en un instant, celle que les médecins croyaient perdue ouvre les yeux, sourit et quitte son grabat d’infortune, revigorée.

Source : d’après Jan Willem Drijvers, Helena Augusta : The Mother of Constantine the Great and her Finding of the True Cross, Brill Publishers, 1992.

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