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© Saint Martin Apostolate, Dublin
3 novembre, année B

Saint Martin de Porrès guérit encore en 1956

Le 25 août 1956, Antonio Cabrera Pérez, quatre ans et demi, en vacances avec ses parents à Garachico (Espagne, Canaries, province de Ténérife), joue avec ses camarades. 

L’un d’eux évoque une maison en construction à un jet de pierre où ils pourraient se cacher. Sitôt dit, sitôt fait. On s’y précipite. 

Sur place, Antonio fait un faux pas, perd l’équilibre, et dans sa chute, prend appuie sur une paroi pour amortir le choc. Mais les parpaings ne sont pas fixés. C’est l’accident : un bloc de ciment d’une trentaine de kilos écrase sa jambe gauche. 

Antonio est transféré à l’hôpital de Ténérife. Le 31 août, la gangrène apparaît. Les orteils sont noircis. La circulation sanguine a disparu. Les médecins parlent de l’amputer.  

Le lendemain, Adolfo Luque, un ami de la famille, s’adresse à Berta, la maman d’Antonio, en ces termes : « Il n’y a plus rien à faire que de prier. J’ai foi en saint Martin de Porrès. » Et de lui tendre une image de ce saint.

Berta passe l’image le long de la jambe perdue puis la dépose entre les orteils noircis.

Quelques heures plus tard, on s’apprête à transporter l’enfant au bloc opératoire. On défait bandages et pansements… 

Personne ne peut détacher le regard de la jambe… redevenue normale. La peau a retrouvé sa couleur habituelle et son élasticité ; la circulation sanguine est rétablie. Le docteur Miguel Lopez qualifie ce phénomène d’« inexplicable ».  

Le 7 septembre, Antonio quitte l’hôpital. Trois mois plus tard, il joue au football. Il est devenu chirurgien-dentiste. 

Mgr Domingo Pérez Caceres, évêque de Ténérife, a mené l’enquête, exigeant le silence de tous jusqu’à la publication des résultats, sous peine d’excommunication. Deux médecins sont membres de la commission. 

Ce miracle a permis la canonisation en 1962 de Martin de Porrès (1579-1639), métis devenu convers dominicain, puis premier saint du Nouveau-Monde.

Source : d’après Giuliana Cavallini, Les Fioretti de saint Martin de Porrès, Cerf, 2006 ; El Comercio, Lima, 6 mai 2012.

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