
Saint Loup de Limoges (+632) guérit le fils du roi
Au début de l’an 614, Loup, prêtre du diocèse de Limoges (France, Haute-Vienne), prend le chemin de Paris (France). Il est accompagné d’un confrère dont l’histoire n’a pas retenu le nom.
L’un d’eux deviendra évêque de Limoges : à la demande des clercs et des fidèles, c’est le roi Clotaire II, petit-fils de Clovis, qui devra choisir l’un des deux clercs.
Loup n’a accepté de partir que par obéissance religieuse : il fuit les fonctions et les honneurs.
Peu avant leur arrivée à Paris, le fils de Clotaire II tombe gravement malade. Une fièvre épouvantable fait craindre le pire.
Une nuit, sa mère, la reine Bertrude, voit en songe un prêtre inconnu célébrer la messe auprès du lit de son fils et donner la communion à celui-ci. Lorsque la cérémonie prend fin, l’enfant se lève, totalement guéri.
La reine donne le lendemain un récit détaillé de sa vision et lorsque les deux clercs de Limoges se présentent à la cour, on reconnaît immédiatement saint Loup sous les traits du prêtre guérissant son fils.
Pendant ce temps, le malade a recouvré la santé alors que les médecins le disaient perdu.
Source : d’après Claude Andrault-Schmitt (dir.), Saint Martial de Limoges. Ambition politique et production culturelle (Xe-XIIIe siècle). Actes du colloque tenu à Poitiers et à Limoges du 26 au 28 mai 2005, Limoges, Presses Universitaires de Limoges, 2007.