
18 septembre, année C
Saint Ferréol de Limoges (+ entre 591 et 597) arrête une épidémie
A la fin du VIe siècle, une redoutable épidémie de « fièvres jaunes, pourpre et dysenterie » éclate dans une large partie du royaume franc. Les populations sont terrorisées. D'aucuns pensent que le pays ne s'en remettra pas. A Limoges (France, Haute-Vienne), l'évêque diocésain, Ferréol, un saint prêtre, veut protéger tous les fidèles du fléau.
Il convoque les habitants dans l'église des chanoines Saint-Martial, et les informe de sa décision : chacun sera libre d'agir comme il l'entend, mais lui restera présent dans l'édifice pendant trois jours et trois nuits, laps de temps au cours duquel il priera et jeûnera. Il invite celles et ceux qui ont la foi, à l'accompagner.
Trois jours passent. Entouré de quelques femmes pieuses et de prêtres, le saint, comme il l'avait annoncé, jeûne et prie pour le salut de tous.
Soudain, c'est une explosion de joie : un homme vient d'entrer dans l'église pour annoncer que les malades de la ville sont mystérieusement guéris et que la maladie recule de façon inexplicable.
Saint Ferréol a rebâti la basilique Saint-Martin de Brive (France, Corrèze) et lutta victorieusement contre les exactions des princes mérovingiens de son époque.