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4 septembre, année C

la bienheureuse Catherine Mattei (1487- 1547) porte les stigmates de la Passion

Originaire de Racconigi (Italie, Piémont), la bienheureuse Catherine Mattei entre dans le tiers-ordre dominicain dès sa jeunesse. Sa spiritualité est inspirée par sainte Catherine de Sienne dont elle connaît bien la vie.

Comme son modèle, Catherine vit des expériences mystiques extraordinaires (extases, visions de Jésus et de Marie, etc.). Mais cette abondance de charismes ne lui vaut pas que des amabilités : on la soupçonne d'être une menteuse, voire une sorcière et son existence se résume à une longue suite d'embûches et de difficultés. Moquée et accusée par son entourage, elle songe même au suicide, mais sa foi est si forte qu'elle réussit à surmonter son désespoir.

Finalement les juges ecclésiastiques reconnaissent son innocence. La bienheureuse trouve alors un ami et un protecteur en la personne de Jean-François Pic de la Mirandole, neveu du célèbre philosophe.

Ce dernier est témoin oculaire de sa stigmatisation. La blessure de la couronne d’épines l'impressionne au plus haut point : « Elle avait tout autour du crâne un cercle formé par un enfoncement assez large et assez profond pour qu’un enfant pût y mettre le petit doigt, et autour duquel étaient comme des bourrelets où il y avait du sang amassé. [...] Moi-même, je l’ai vu souffrir fréquemment, à cause de cette couronne, les douleurs les plus vives, et ses yeux se couvraient alors d’un nuage sanglant. » (déposition au procès de béatification).

Catherine de Racconigi est béatifiée par le pape Pie II en 1808.

Un Saint un Miracle – La Passion selon la bienheureuse Catherine Mattei (1487- 1547)

Source : Docteur Antoine Imbert-Gourbeyre, La Stigmatisation, Paris, rééd., 1895, rééd., Grenoble, Jérôme Millon, 1996.

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