
Bienheureuse Anne-Catherine Emmerick : elle rencontre la grand-mère de sainte Anne
Originaire de Coesfeld (Allemagne, Westphalie), Anne-Catherine Emmerick entre à 27 ans au couvent des chanoinesses de Saint-Augustin à Dülmen (Allemagne, Rhénanie-Nord Westphalie). Là, outre les stigmates, le Seigneur la gratifie de dons extraordinaires. Anne-Catherine voit de multiples scènes bibliques auxquelles elle participe activement, accompagnant Jésus dans tous ses déplacements à travers la Palestine et revivant la Passion avec une précision confondante. Lors de ses milliers d’extases, elle parle hébreu, araméen, grec. À l’état de veille, elle ne maîtrise que son patois bavarois.
Le 16 août 1821, elle voit et décrit un personnage lié à la communauté des Esséniens mais absent du Nouveau Testament, Emoroun (ou Morouni, « bonne mère » ou « auguste mère »), la grand-mère de sainte Anne - et donc l’arrière grand-mère de Marie, originaire de Mara.
En mai 1840, un des plus grands spécialistes allemands de l’hébreu biblique a confirmé point par point l’exactitude des mots et des expressions employées par Anne-Catherine au cours de cette extase.
D'après Anne-Catherine Emmerick, La Vie de la Vierge Marie (1852), Presses de la Renaissance, 2006 ; Patrick Sbalchiero, Enquête sur les miracles dans l’Église catholique, Artège, 2019, p. 275.