
Une hostie apparaît dans la chambre d’Yvonne-Aimée de Malestroit (1901-1951)
En septembre 1941, mère Yvonne-Aimée de Jésus, du couvent de Malestroit (France, Morbihan), prend quelques jours de repos dans une maison appartenant à ses amis, les Boiszenou, parents de l’abbé Labutte, confesseur de la célèbre religieuse.
Un soir, Yvonne-Aimée ne se sent pas bien et part s’allonger dans sa chambre où la rejoignent quelques instants plus tard le père Labutte et sa tante Jeanne.
La religieuse est en extase, les mains jointes. Elle tient des propos indiquant qu’elle est en train de participer à distance à une messe célébrée en Australie.
« Oh, dit-elle à mi-voix, comme ce prêtre célèbre bien sa messe ! Et quelle foi, quel recueillement chez ses paroissiens ! »
Yvonne-Aimée suit le déroulement de la liturgie comme si elle était présente sur les lieux. Elle s’incline à la consécration eucharistique et se frappe la poitrine à l’Agnus Dei.
Aussitôt après, elle se relève et s’exclame : « Oh ! Oui, je veux communier avec eux ! »
Ecoutons l’abbé Labutte raconter la suite : « A ces mots, un rayon de lumière, partant de l’angle sud de la pièce, traversa celle-ci en oblique : il portait une petite hostie qui, passant devant nous, vient, toute palpitante, se placer en attente devant le visage, presque sur les lèvres de Mère Yvonne-Aimée, qui joignait alors les mains dans une expression d’adoration et de bonheur. »
La religieuse fait alors un petit signe au prêtre pour lui dire de saisir l’hostie afin qu’il puisse la communier. Ce qu’il fait.
Source : d’après Paul Labutte, Yvonne-Aimée de Jésus, « ma mère selon l’esprit », Paris, François-Xavier de Guibert, 1997.