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Dimanche 20 octobre 2024

Miracle eucharistique au Honduras

Nous sommes le 9 juin 2022. Ce jour là, José Elmer Benítez Machado, laïc chargé de distribuer la communion, est arrivé avant tout le monde à la chapelle rurale de la communauté d’El Espinal, à San Juan (Honduras).

Vers 17 heures, alors qu'il s’apprête à donner la communion, José ouvre le tabernacle et constate que le corporal qui entoure le ciboire en bois, posé sur un coussin blanc en satin, présente de « grandes taches similaires à du sang humain ». « Ma première impression, a été de me dire que c’était le sang du Christ » explique-t-il.

A la fin de la célébration, au moment des annonces paroissiales, il demande à l’assemblée si quelqu’un a vu de l’eau s’infiltrer dans l’église ou une personne qui y serait entrée plus tôt. À sa réponse négative, il raconte ce qu’il vient de voir. Les fidèles lui demandent de voir le corporal « ensanglanté » à leur tour.

Le lendemain, informés par téléphone, les pères Marvin Sotelo et Oscar Rodríguez, Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, se rendent sur les lieux. Ils observent à leur tour le prodige et interrogent longuement José. Le père Sotelo met le tissu dans un sachet en plastique hermétiquement fermé qu'il donne à l’évêque de Gracias, Mgr Walter Guillén Soto, deux jours plus tard.

D’abord prudent, voire « sceptique », Mgr Soto a décidé de le conserver dans sa chapelle personnelle en attendant d'y voir plus clair. « Je ne suis pas enclin à croire naïvement aux choses », a indiqué le prélat. Trois mois plus tard, il ordonne une série d'analyses scientifiques afin d’évaluer l’oxydation et la dilution du sang. Le corporal est envoyé dans un centre de toxicologie de Tegucigalpa (Honduras), où le Dr Héctor Díaz del Valle, docteur en chimie, dirige l'enquête qui débute fin octobre 2022. Le Dr del Valle est rejoint par un expert médico-légal et un spécialiste en toxicologie.

Les résultats connus révèlent des choses stupéfiantes : les taches de « sang » ne sont constituées ni de résine de bois ni de sang animal, mais de sang humain, de type AB, avec un rhésus positif, le même que celui du miracle eucharistique de Lanciano (Italie) et du Suaire de Turin. Par ailleurs, les tests excluent catégoriquement que les taches sur le corporal aient pu être produites artificiellement.

Le Dr del Valle a relevé un phénomène incompréhensible : « le tissu du corporal, en contact avec l'air, n’a pas séché correctement », bien qu'il « ne présente aucune détérioration ni moisissure ».

À la demande du nonce apostolique au Honduras, Mgr Gábor Pintér, les preuves scientifiques et les témoignages sous serment des principaux témoins ont été rassemblés et envoyés au Vatican pour une enquête plus approfondie.

Honduras : Mgr Soto soutient la reconnaissance d’un miracle eucharistique - www.catholicnewsagency.com

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