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© Pixabay/Alex Muzzi
Dimanche 21 août 2022

Le miracle eucharistique de sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)

Sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse de la Visitation de Paray-le-Monial (France, Saône-et-Loire), est universellement connue en sa qualité d’apôtre du culte du Sacré-Cœur qu’elle a réussi à diffuser dans toute l’Eglise, avec l’appui de personnalités exceptionnelles comme saint Jean Eudes.

Un dimanche de 1680, elle se réjouit : elle va pouvoir communier. Le sacrement de l’eucharistie est pour elle le sommet de la vie chrétienne, l’instant où se réalise en elle l’union mystique avec le Christ.

La messe communautaire est fervente à son habitude et Marguerite-Marie prie et chante avec ses sœurs avec enthousiasme.

Les mois précédents, Jésus lui est apparu plusieurs fois, souvent sous l’aspect du Crucifié souffrant.

Arrive le moment de la communion. Chaque religieuse se rend jusqu’à la grille séparant l’autel de l’espace des moniales, et s’y agenouille en attendant le passage du prêtre apportant la communion.

C’est au tour de la sainte. Voici en quels termes elle décrira plus tard ce qui lui arrive à ce moment : « Allant à la sainte communion, la sainte hostie me parut resplendissante comme un soleil dont je pouvais supporter l’éclat, et Notre-Seigneur au milieu tenant une couronne d’épines, laquelle il me mit sur la tête, un peu après que je l’eus reçu, en me disant : ‘Reçois, ma fille, cette couronne, en signe de celle qui te sera bientôt donnée par conformité avec moi’ ».

Marguerite-Marie redoute d’être victime de son imagination ou du diable. A t-elle rêvé ? Est-ce une ruse du Malin ?

Un instant plus tard, tandis que l’hostie est toujours enveloppée d’une merveilleuse lumière, elle ressent physiquement la couronne du Christ sur sa tête : « Je ne compris pas d’abord ce que cela voulait dire, mais je le sus bientôt, par les effets qui s’en suivirent, de deux terribles coups que je reçus par la tête, en telle sorte qu’il me semble depuis avoir tout le tour de la tête entouré de très poignantes épines de douleur, dont les piqûres ne finiront qu’avec ma vie… ».

Effectivement, ces douleurs crâniennes, manifestations du stigmate de la couronne d’épines, vont durer plusieurs années sans qu’aucun remède n’en vienne à bout.

Source : d’après Vie et œuvres de sainte Marguerite-Marie, présentation du professeur Darricau, t. 1, Paris-Fribourg, Ed. Saint-Paul, 1990.

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