
C’est dans ta fragilité que resplendit le mieux ma Miséricorde
Sœur Josefa est tourmentée par le démon alors qu’elle relit les messages de Jésus inscrits sur son cahier : cette lecture augmenta son trouble par la pensée que toutes ces grâces seraient sa perte.
Le démon l’entraîna alors violemment dans la cuisine pour qu’elle le détruise. Sœur Josefa froisse le cahier entre ses mains et décide de le jeter dans le coffre à bois, afin qu’il soit brûlé. Puis elle part reprendre son travail sans se rendre compte de ce qu’elle vient de faire. Mais, prenant peu à peu conscience de l’acte qui lui a été comme arraché, elle prie de toutes ses forces pour obtenir le pardon et part rechercher son précieux cahier ; malheureusement il n’est plus dans le coffre. Désespérée, elle supplie la Sainte Vierge de retrouver le cahier et va finalement avouer sa faute à sa Mère supérieure. Le lendemain, la Sainte Vierge lui demande une première fois d’aller à la cuisine pour retrouver son cahier, puis une deuxième fois : Sœur Josefa lui obéit et retrouve le cahier enveloppé dans un papier très blanc et posé contre la paroi de la caisse…
Le lendemain, Sœur Josefa demande pardon à Jésus qui lui dit :
« Laisse tout cela, mon Cœur l’a effacé. Ne te décourage pas, car c’est dans ta fragilité que resplendit le mieux ma grande Miséricorde. Mon Cœur ne refuse jamais le pardon à l’âme qui s’humilie, surtout à celle qui le demande avec une vraie confiance, comprends-le bien, Josefa. J’élèverai un grand édifice sur le rien, c’est-à-dire sur ton humilité, ton abandon et ton amour. »