
Les deux verres d'eau
Mise en contexte
Pauline a été comme un seconde mère pour Thérèse. Et celle-ci la remercie de l'éducation qu'elle lui a donnée, ainsi elle lui a appris à surmonter ses frayeurs, lui donnant beaucoup d'amour sans la gâter, la soignant avec tendresse quand elle était malade. Il y avait une grande confiance et une grande intimité entre les deux sœurs.
Thérèse m'écrit
« C’était Pauline qui recevait toutes mes confidences intimes, qui éclaircissait tous mes doutes… Une fois je m’étonnais de ce que le Bon Dieu ne donne pas une gloire égale dans le Ciel à tous les élus, et j’avais peur que tous ne soient pas heureux, alors Pauline me dit d’aller chercher le grand verre à Papa et de le mettre à côté de mon tout petit dé, puis de les remplir d’eau, ensuite elle me demanda lequel était le plus plein. Je lui dis qu’ils étaient aussi pleins l’un que l’autre et qu’il était impossible de mettre plus d’eau qu’ils n’en pouvaient contenir. Ma Mère chérie me fit alors comprendre qu’au Ciel le Bon Dieu donnerait à ses élus autant de gloire qu’ils en pourraient contenir et qu’ainsi le dernier n’aurait rien à envier au premier. »
Je comprends
Thérèse, à un très jeune âge, comme d'autres enfants, a l'art de poser des questions auxquelles l'adulte ne sait pas toujours bien répondre. Ici, nous voyons Pauline bien relever le défi. L'analogie des deux verres, de taille différente et chacun rempli d'eau, fonctionne bien pour rendre compte de l'universalité de l'amour de Dieu pour ses créatures, un amour qui a vocation à combler chacune d'entre elles !
Je prie et j'agis
Dans notre témoignage de foi, n'oublions jamais de dire combien Dieu aime également toutes ses créatures, qu'il veut les combler de son amour, les sauver et leur donner le même bonheur éternel, ne tenant pas compte des différences existant dans l'humanité.