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Lundi 18 juillet 2022

L'Évangile du Jour

« Maître, nous voulons voir un signe venant de toi » (Mt 12, 38-42)

En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. » Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »

Dans les visions de Maria Valtorta

Date : 
Vendredi 18 août 28
Lieu : 
Chorazeïn
Livre : 
Tome 4 - 269.10 - 2ème année vie publique

       (…) Les pharisiens et les scribes se consultent, puis, feignant d’être polis, ils demandent tous ensemble :

       « Maître, il est plus facile de croire à ce que l’on voit. Donne-nous donc un signe pour que nous puissions croire que tu es ce que tu prétends être.

       – Est-ce que vous vous rendez compte que le péché contre l’Esprit Saint est en vous, alors qu’il a indiqué à plusieurs reprises que je suis le Verbe incarné, le Verbe et Sauveur, venu au temps marqué, précédé et suivi de signes prophétiques, accomplissant ce que dit l’Esprit ? »

       Ils répondent :

       « Nous croyons à l’Esprit, mais comment pouvons-nous croire en toi si nous ne voyons pas un signe de nos propres yeux ?

       – Comment donc pouvez-vous croire à l’esprit dont les actions sont spirituelles si vous ne croyez pas aux miennes qui sont sensibles à vos yeux ? Ma vie en est pleine. Cela ne suffit-il pas encore ? Non. Je réponds moi-même que non. Ce n’est pas suffisant. A cette génération adultère et perverse qui cherche un signe, il ne sera pas donné d’autre signe que celui du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté trois jours dans le ventre du monstre marin, ainsi le Fils de l’homme restera trois jours dans les entrailles de la terre. En vérité, je vous dis que les Ninivites ressusciteront le jour du Jugement avec tous les hommes et qu’ils se lèveront contre cette génération et la condamneront. Car eux, ils ont fait pénitence en entendant la prédication du prophète Jonas, et pas vous. Or il y a ici plus que Jonas. De même, la Reine du Midi ressuscitera, elle se dressera contre vous et vous condamnera, parce qu’elle est venue des confins de la terre pour entendre la sagesse de Salomon. Or il y a ici plus que Salomon. (…)

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APPROFONDIR

Pour être sauvé, il faut le vouloir

Jésus dit :

“Vous ne pouvez concilier le Règne de Dieu avec le règne de Satan. Vous ne pouvez satisfaire en même temps la chair et l’esprit. Vous devez choisir.

Je vous ai donné l’intelligence pour que vous puissiez choisir. Je vous ai donné la lumière pour que vous puissiez voir. Je vous ai donné l’amour pour que vous puissiez vous guider. Et je vous ai donné la liberté parce qu’autrement votre existence n’aurait pas eu de mérite. Vous vous êtes trompés dix, cent, mille fois.

Je vous ai donné les Commandements pour vous aider, je vous ai donné les prophètes pour qu’ils vous crient ma volonté. Vous vous êtes trompés cent, mille, dix-mille fois.

Je me suis donné moi-même à vous, quittant le sein de mon Père pour vous parler. Je me suis donné moi-même à vous, m’humiliant, moi, Dieu, en mourant comme un malfaiteur pour laver votre cœur et le rendre capable d’accueillir Dieu. Je vous ai donné l’Esprit pour qu’il soit votre Maître dans l’apprentissage de ma doctrine de charité, de pureté, de bonté, d’humilité. Vous vous êtes trompés dix-mille, un million de fois.

Le nombre de vos erreurs ne se compte plus. Vous les accumulez les unes sur les autres comme dans une pyramide. Vous construisez une seconde Tour de Babel pour y monter et y dire : ‘Voilà que nous sommes semblables à Dieu et que nous escaladons les cieux’. Satan vous aide et rit. Il sait que la tour de vos fautes s’écroulera sur vous, alors que vous croirez toucher les cieux, et vous précipitera en enfer. Elle est déjà en train de s’écrouler et de vous emporter. Et vous ne vous arrêtez pas !

Oh ! Arrêtez, arrêtez, mes enfants ! Arrêtez, mes trésors ! Entendez la voix du Père, du Frère, de votre Dieu qui vous appelle, qui vous appelle ses trésors même maintenant, car vous êtes emperlés de son Sang. Ne secouez pas ce Sang avec colère, en blasphémant contre lui. Levez votre front malade vers le Ciel, pour que la rosée divine vous lave. Parce que vous êtes malades, mes pauvres enfants, et vous ne le savez pas. Vous vous êtes laissés embrasser par Satan et sa lèpre est sur vous et en vous. Mais mon amour, seulement mon amour, peut vous guérir.

Venez, ne repoussez pas ma main qui cherche à vous attirer vers moi. Pensez-vous que je ne puisse vous pardonner ? Oh ! J’aurais pardonné même à Judas si, au lieu de fuir, il était venu sous la croix où je me mourais et s’il m’avait dit : ‘Pardon !’. Il aurait été le premier à être racheté parce qu’il était le plus grand coupable, et j’aurais fait pleuvoir sur lui le Sang de mon Cœur, transpercé, non par la lance, mais par sa trahison et par les vôtres.

Venez. Mes bras sont ouverts. J’ai souffert de les avoir cloués sur la croix uniquement parce que je n’aurais pas pu vous y serrer et vous bénir. Mais maintenant, ils sont libres de vous attirer sur mon cœur. Ma bouche a pour vous des baisers de pardon, mon cœur, des trésors d’amour.

Laissez les richesses injustes et venez à moi, votre vraie richesse. Laissez les joies indignes et venez à moi, votre vraie joie. Laissez les faux dieux et venez à moi, votre vrai Dieu. Comme vous seriez joyeux, d’une joie spirituelle, si vous vous en remettiez à moi !

Je suis le Dieu de la paix. Toutes les grâces jaillissent de moi. Chaque douleur s’apaise en moi. Chaque fardeau devient léger. Chacune de vos actions, accomplie en mon Nom, se revêt de ma beauté. Je peux tout vous donner si vous venez à mon Cœur, non d’une façon humaine, mais surhumaine, éternelle, ineffablement douce. Je ne dis pas que vous ne connaîtrez plus la souffrance : je l’ai connue moi-même qui suis Dieu ; mais je vous dis que la souffrance deviendra suave si elle est supportée sur mon Cœur.

Venez. Laissez ce qui meurt, ce qui vous blesse, celui qui vous veut du mal. Venez à celui qui vous aime, qui sait vous donner les choses qui ne nuisent pas et ne meurent pas. Aidez-moi, avec votre volonté. Je la veux pour agir. Non parce que j’en ai besoin, mais parce que vous en avez besoin pour mériter le Royaume.

Venez. Aidez-moi à repousser l’Enfer en enfer et à vous ouvrir le Ciel.”

Les Cahiers de 1943, 8 juin

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