Le silence d'adoration
Le silence intérieur, humble et profond, est la clé par laquelle Marie nous invite à ouvrir notre cœur à Jésus en adoration, créant ainsi un espace sacré où la présence divine se fait entendre et transforme notre âme. Dans ce silence d’écoute et d’amour, l’âme se vide d’elle-même pour se remplir de la paix et de la douceur de Dieu, révélant ainsi le chemin d’une union intime et vivante avec Lui.
La clé d’un cœur, c’est le silence. Il n’y en a pas d’autre. Pas d’autre façon d’ouvrir son cœur à Jésus que d’entrer dans le silence : silence intérieur, silence de l’âme qui se tourne vers son Dieu.
Silence de l’âme en adoration, qui fait taire tous les bruits du monde, tous les bruits de l’extérieur et aussi tous nos bruits intérieurs. Silence de l’âme en adoration au milieu du bruit du monde.
Silence auquel Dieu nous appelle de plus en plus fortement et parce que justement nous sommes dans le monde et parce que, maintenant, c’est en plein dans ce monde qu’il faut à Dieu des espaces de silence, des espaces d’adoration.
Silence de l’âme en adoration ; silence de Marie, silence de Jésus en l’Eucharistie.
Silence de l’âme à l’écoute de son Dieu et qui le laisse parler. Silence pour écouter la Parole de Dieu. Jésus est celui qui parle de la part de Dieu.
Il se révèle à nous dans le silence, Il nous instruit, Il se manifeste à nous, Il nous guide et nous conduit, Il modèle nos cœurs ; de ses mains, il les pétrit et les conduit.
Silence de l’âme en prière dans l’adoration de son Dieu. Silence de l’union à Dieu où ne règne plus que la paix souveraine.
Silence si fructueux de l’intimité avec Dieu, qui nous vide de nous-même et nous enrichit de Dieu.
Ô Jésus en l’Eucharistie, tout enveloppé de silence, mon âme emplie de ta présence t’aime et t’adore.
Silence de l’âme en adoration qui nous ouvre à un plus grand amour. Silence qui nous relie aux autres et qui réchauffe les cœurs. Silence de l’âme à l’écoute de Dieu à l’écoute des autres attentive à Dieu attentive aux autres.
Humble silence de Dieu qui rend l’âme tout humble, doux silence de Dieu qui donne douceur à l’âme.
Dans ton silence, ô mon Dieu, je trouve ta présence si pleine et si envahissante, que tous les bruits du monde sont devenus vides et creux.
Je t’aime et je t’adore, toi, présence vivante, plénitude de l’âme.
Extraits de :
Marie Benoîte Angot, Adorer avec Marie Ed. Sarment-Jubilé, Paris