22 octobre : Commémoration du miracle de l'icône de Notre Dame de Kazan
La Cathédrale de Notre Dame de Kazan, joyau spirituel de Moscou, célèbre la puissance de l’intercession de la Mère de Dieu de Kazan, dont le miracle a libéré la région de l’occupation polonaise en 1612, marquant un témoignage vivant de la foi orthodoxe et de l’espérance mariale à travers les siècles. Cette icône, symbole de protection divine et de résilience, continue d’inspirer la dévotion et la prière, rappelant la présence maternelle de Marie au cœur de l’histoire russe.
La Cathédrale de l’icône de Notre Dame de Kazan, aussi appelée cathédrale de Kazan, est une église orthodoxe située sur la Place Rouge à Moscou, et c’est là que l’icône de Kazan fut transportée pour y être vénérée à Moscou, au cœur de la nation russe, à cause du miracle de la Mère de Dieu de Kazan et de la libération de la région de Moscou de l’occupation polonaise (1612).
La première mention d’une église à cet endroit remonte à 1625, quand une église en bois y est érigée. Elle brûle dix ans plus tard et est remplacée par une église en pierre. Quand Saint-Pétersbourg devient la capitale, l’icône y est transportée ; le tsar laisse simplement une belle copie à Moscou.
En 1936 l’église fut détruite pour des raisons idéologiques.
De 1990 à 1993 la ville de Moscou fit reconstruire la cathédrale.
Pendant l’époque communiste, l’icône originale de Kazan passa en Pologne, en Angleterre puis à Fatima ; elle fut redonnée à la Russie par la volonté de Jean-Paul II en 2004 ; elle ne fit qu’un bref passage à Moscou avant de retourner à son lieu d’origine, à Kazan.
De nos jours, N-D de Kazan est aussi vénérée pour la libération du communisme.
Le calendrier liturgique byzantin célèbre le 22 octobre la Commémoration du miracle de la Mère de Dieu de Kazan et de la libération de la région de Moscou de l’occupation polonaise (1612).
Sources :
Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 294
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/pages/calend10new.html
Synthèse F. Breynaert