Pâques et le temps pascal

La fête de Pâques, célébrant la résurrection du Christ, révèle la victoire de la vie sur la mort et ouvre à l’espérance de l’immortalité, tandis que Marie, Mère et Vierge, est exaltée comme le temple vivant du Ressuscité, source de lumière et de renouveau pour l’humanité. À travers les hymnes du Canon pascal, sa présence maternelle illumine la nuit sainte, invitant à la louange et à la joie profonde du mystère pascal.


La fête de Pâques célèbre la résurrection de Jésus, elle donne une grande valeur à la vie humaine, par la perspective de l’immortalité. Il s’agit de dates mobiles : le concile de Nicée ordonna de célébrer la fête de Pâque le dimanche qui suit la pleine lune de printemps, en d’autres termes, le dimanche qui suit la pleine lune qui suit le 21 mars. Les deux dates extrêmes sont donc le 22 mars et le 25 avril.


K.A. SARAFIAN, The armenian apostolic church, California 1959

Marie, la nuit pascale

Dans le vocabulaire liturgique de l’Orient, le mot Canon désigne une composition poétique disposée selon certaines règles. Plusieurs hymnes (Odes ou cantiques), divisés en strophes (tropaires) constituent le Canon.

Canon de la Pâques (extrait)

Mère et Vierge, demeure du Ressuscité des morts Qui accorde une vie incorruptible à ceux qui se sont endormis en Adam, Nous t’exaltons, toi qui es bénie entre les femmes. Tu es devenue le temple et la chambre nuptiale du créateur du ciel et de la terre Qui renouvelle par le feu nos frères qui se sont endormis ; Nous t’exaltons, toi qui es bénie entre les femmes. Tu donnas à boire ton lait immaculé à celui qui nourrit l’univers, Qui renouvelle parle feu nos frères qui se sont endormis. Nous t’exaltons, toi qui es bénie entre les femmes.

Magnificat

Mère de Dieu, temple de la lumière, Toi qui d’une manière ineffable as mis au monde le Verbe, Dieu, revêtu d’une chair ; Nous te louons et t’exaltons.

Mère et Vierge, réjouis-toi et tressaille d’allégresse, Car celui à qui, ô Vierge, tu donnas naissance, renaît aujourd’hui par sa resurrection du tombeau vierge ; Nous te louons et t’exaltons.

Epouse, venue de la terre aux cieux, exulte de joie et réjouis-toi, Car aujourd’hui, les anges descendus des cieux t’apportèrent la bonne nouvelle de la résurrection du Monogène, ton Fils. Nous te louons et t’exaltons.


Traduction par le R.P. CH. Renoux, (En Calcat),

Textes parus dans « Présence d’En Calcat 10 (1966), p. 43-48

et disponibles (pdf) sur le site www.eglise-arménienne.com

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