L’attentat du 13 mai 1981 contre Jean-Paul II

L’attentat contre Jean-Paul II, miraculeusement déjoué, révèle la protection maternelle de Marie, dont l’intervention providentielle a guidé la balle et sauvé le Pape, inspirant ainsi la consécration du monde entier au Cœur immaculé de Marie, acte porteur d’espérance et de renouveau spirituel. Cette histoire témoigne de la puissance de l’intercession mariale et de son rôle central dans le dessein divin pour l’Église et le monde.


JeanPaul II avait prévu pour le 7 juin 1981 une consécration de toute l’Église à Marie mère de l’Église. Les grandes cérémonies mariales allaient avoir lieu au Vatican dans un mois à peine, lorsqu’un terroriste se mit en travers de leur réalisation...

Mais le 13 mai, un terroriste tira...

L’assassin (Ali Agça) fut étonné de son échec, il interrogea le pape à ce sujet lorsque celui-ci lui rendit visite dans la prison de Rebibbia, où le terroriste purgeait sa peine de prison à vie. Interloqué, il lui demanda à plusieurs reprises : pourquoi n’as-tu pas péri ? J’ai bien visé, la balle était sûre, morelle. Pourquoi n’as-tu donc pas péri ?

JeanPaul II lui répondit alors :

« Il y a la main qui tire et il y a une autre main qui guide la balle »[1]

La balle, puisqu’elle toucha l’index de la main gauche du Pape, changea légèrement de trajectoire, grâce à quoi elle passa juste à côté de l’aorte. On peut dire que JeanPaul II frôla la mort de quatre millimètres. Mais il y eut encore autre chose. La balle « dansa » tout au long de sa trajectoire, ce qu’aucune loi physique n’est en mesure d’expliquer.

Lorsque la deuxième balle, la plus sûrement mortelle fut tirée, la douille ne s’éjecta pas.

Durant sa convalescence, JeanPaul II réfléchit et s’informa en détail de ce qui concernait les messages de Fatima. Il comprit alors qu’il devait consacrer à Marie, non l’Église, mais le monde entier ; et il ferait cette consécration, non à Marie mère de l’Église, mais au Cœur immaculé de Marie.

Cette consécration fut faite solennellement le 25 mars 1984. Les évènements qui suivirent (chute du mur de Berlin ; liberté des républiques de l’ex-URSS) parlent d’eux-mêmes.


[1] Entretien de JeanPaul II avec Ali Agça en prison, le 27 décembre 1983.


Cf. Wincenty Laszewski, Les miracles de Marie dans la vie de JeanPaul II,

éditions des Béatitudes, Nouan le Fuzelier, 2009, p. 57-71.

Synthèse F. Breynaert

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