1439, le concile de Florence. 1453, la chute de Constantinole

Le concile de Florence en 1439 a marqué une tentative majeure d’unification entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident, abordant des questions théologiques fondamentales telles que la procession du Saint-Esprit et la primauté du pape. Malgré cet effort d’unité, les événements historiques et les résistances locales ont empêché une réconciliation durable, soulignant la quête toujours actuelle de communion entre les Églises, sous le regard maternel et unificateur de Marie.


En 1439, le concile de Florence trouva un accord entre Latins et Grecs sur tous les points en discussion (la procession du Saint-Esprit, le terme Filioque du Symbole, le principe de l’eucharistie, les quatre fins de l’homme, la primauté du pape).

Rentrés en Orient, les Pères grecs sont assaillis de reproches de la part des moines puis de la population. Malgré le tumulte, le décret d’union est proclamé, le 12 décembre 1452, à Sophie.

Malheureusement pour l’union entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident, le 24 mai 1453, Constantinople tombe aux mains des Turcs musulmans. Et la Russie, qui avait refusé l’union réalisée à Florence, devient d’héritière de l’orthodoxie.

C’est ainsi qu’au moment où j’écris ces lignes (septembre 2010), l’unité entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident est encore à établir.


Cf. Paul Christophe, L’Église dans l’histoire des hommes, du XV° siècle à nos jours. Droguet Ardant, Paris 1983, p. 16-17


Françoise Breynaert

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