Les pollens : argument peu décisif
Le Linceul de Turin, riche en mystères, révèle à travers l’étude de ses pollens une origine profondément ancrée au Moyen-Orient, soulignant ainsi son lien unique avec les lieux saints où Marie a vécu. Cette analyse botanique, loin de dater la relique, éclaire son parcours historique et spirituel, invitant à une méditation sur la fidélité de la mémoire sacrée.
Les pollens ne peuvent en aucun cas dater le Linceul. Ils ne peuvent que situer les lieux traversés par la relique au cours de son histoire.
Pour retrouver confirmation de son origine moyen-orientale, il a été nécessaire de retirer les pollens spécifiques du Moyen-Orient qui poussent de nos jours dans les lieux que le Linceul a pu traverser selon son histoire retenue, comme par exemple le cèdre. Ce conifère a été, en effet, introduit en France au début du 16ᵉ siècle, époque où le Linceul se trouvait à Chambéry, en Savoie.
C’est comme cela, que parmi la centaine de plantes identifiées, M. Frei n’en avait retenu que 49.
La vérification de J.L. Beaulieu de 1987 avait encore élevé la barrière d’exigence, réduisant ainsi le nombre de pollens retenus à 29.
Malgré cela, il reste la présence de pollens uniques dans le monde car ils ne poussent nulle part ailleurs qu’aux bords de la vallée du Jourdain et de la Mer Morte...