Icônes pour le temps liturgique
Depuis le XVe siècle en Russie, l’iconostase révèle le mystère profond de l’Eucharistie en séparant l’autel des fidèles tout en les invitant à une communion spirituelle, tandis que les icônes qui la composent rythment l’année liturgique en mettant en lumière la présence vivante des saints et des fêtes sacrées. Ce témoignage historique souligne la richesse de cette tradition mariale et eucharistique, où chaque icône devient une fenêtre vers le divin, nourrissant la foi et la prière des croyants.
Depuis le XVᵉ et XVᵉ siècle en Russie, l'iconostase sépare les fidèles de l'autel de la consécration eucharistique, ou plutôt, elle montre le mystère invisible de l'Eucharistie qui est un mystère de communion... Cette iconostase contient une ligne d'icônes des fêtes liturgiques.
Les icônes sont aussi mises en valeur une à la fois, au cours de l'année liturgique, comme le raconte ce témoignage ancien :
Au milieu du XVIIᵉ siècle, Macarios, patriarche d'Antioche se rendit en Russie et rapporte avoir vu de curieux écrins contenant chacun six ou douze icônes, représentants les saints. Le prêtre sortait chaque mois une nouvelle icône de ce coffret, il la posait sur une console devant laquelle devait toujours brûler un cierge : les icônes accompagnent le calendrier liturgique.
Ephrem Yon,
Les saintes icônes, une nouvelle interprétation, Paris 1990, p. 101
Dans ce chapitre :
L’iconostase
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Icône de la protection de la mère de Dieu (Pokrov), Novgorod, début du XV°
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