Marie dans le mélodrame (1910-1930)

Au cœur du cinéma muet narratif, le film Intolérance de David W. Griffith offre une puissante évocation de Marie, notamment à Cana et au calvaire, où elle incarne la souffrance face à l’intolérance, révélant ainsi la profondeur spirituelle et humaine de sa mission maternelle. Ces scènes mariales, bien que inscrites dans un contexte historique et artistique ambitieux, invitent à contempler la force de la foi et de la compassion dans les épreuves.


En 1910-1930, le cinéma devient narratif, avec des séquences plus rapides. En l'absence de son et de couleurs, le film se sert d'éléments mélodramatiques accentuant l'emphase du geste et de l'émotion.

  • Exemple : David W. Griffith, "Intolérance", 1916.

Intolérance forme un ensemble hétéroclite et assez peu convaincant quant au fond (prôner la tolérance). Griffith utilisa un gigantesque plateau de 2 kilomètres de long avec des décors hauts comme une maison de six étages et des milliers de figurants. Le résultat est à la hauteur des moyens utilisés avec des scènes du siège de Babylone par Cyrus assez phénoménales. Cependant, le film fut un échec commercial[1].

Ce film comporte deux scènes mariales : Marie à Cana, Marie au calvaire où elle souffre de l'intolérance et de ses conséquences brutales. Elle partage le sort d'autres mères dont le film fait aussi le portrait[2].


[1] https://www.lemonde.fr Le 11 février 2011.

[2] Cf. Jean ROTTEN, [Lien perdu]


Synthèse F. Breynaert

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