Bruegel : Le recensement à Bethléem, 1556
À travers Le Recensement à Bethléem, Bruegel l'Ancien révèle la simplicité et l'humanité de la naissance du Christ, inscrivant Marie, Joseph et l’Enfant dans le quotidien humble d’un peuple souvent méconnu. Cette œuvre invite à contempler la tendresse divine qui se manifeste discrètement au cœur de l’histoire humaine, rappelant que la venue du Sauveur s’est faite dans la simplicité et l’anonymat.
Bruegel l'ancien, peintre flamand (1525-1569). Le recensement à Bethléem, 1556 (Musées royaux des beaux-arts, Bruxelles).
Voir le tableau :[Lien perdu]
Souvent dans ses peintures, Bruegel peint ce peuple qu'on connaît si peu malgré son nombre immense. Il lui donne un visage, une existence propre. De plus, il aime peindre les sujets religieux en tant qu'événements contemporains, dans la réalité géographique, culturelle et climatique de son peuple.
C'est aussi la tendresse de Dieu pour ce peuple.
Ici, Joseph, la mère et l'enfant vont au recensement et rejoignent la petite foule qui se presse chez l'administrateur, ils passent inaperçus dans ce peuple.
Alors que l'évangéliste saint Luc a voulu marquer l'inscription du Christ dans l'Histoire des hommes, cette peinture suggère combien cette venue du Christ a commencé simplement et combien nous pouvons passer à côté.
Françoise Breynaert