Marie et la fuite en Égypte

Dans la fuite en Égypte, l’icône de l’ibis symbolise le Christ sauveur, véritable Dieu et homme, tandis que l’évangéliste Matthieu souligne l’union indissociable et spirituelle entre Jésus et Marie, révélant ainsi la profondeur de leur communion rédemptrice et l’obéissance confiante de Marie au dessein divin.


Sur certaines icônes égyptiennes de la fuite en Égypte, l'ibis représente le Christ sauveur, car c'est un oiseau (aujourd'hui disparu) qui débarrasse la terre des insectes nuisibles[1].

Le Christ est rédempteur en tant qu'il est :

  • vrai Dieu.

  • vrai homme.

Saint Matthieu a toujours uni indissociablement « l'enfant et sa mère » :

Les mages « virent l'enfant avec Marie sa mère » (Mt 2, 11), l'ange dit à Joseph « Lève-toi, prends avec toi l'enfant et sa mère » (Mt 2, 13) et Joseph « prit avec lui l'enfant et sa mère » (Mt 2, 14) pour fuir en Égypte. Et il en est de même au retour (Mt 2, 20 et Mt 2, 21).

L'expression "l'enfant et sa mère", répétée cinq fois par l'évangéliste « évoque l'étroite communion de vie entre Marie et son fils. L'unité inséparable "l'enfant avec Marie sa mère" est le fil conducteur de l'image de Marie en Matthieu 2. »[2]

Autrement dit, en peu de mots, l'évangéliste suggère que Marie est unie à Jésus (dont toute l'existence est rédemptrice) par des actes intérieurs, une union d'amour, secret d'intime prière, et une obéissance au dessein de la Providence, secret d'intime conformité au Fils de Dieu.


[1] http://eocf.free.fr/icone_fuite_egypte_fanous.htm

[2] Francesco Lambiasi, "Sulle trace del Nuovo Testamento, il popolo di Dio incontra Maria, la Madre.", dans : Riparazione Mariana 2001, n° 3, pp. 4-8.


Synthèse F. Breynaert

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