Le 2° concile de Nicée (787) et les images sacrées

Le second Concile de Nicée en 787 a solennellement affirmé la légitimité et la valeur spirituelle du culte des images sacrées, en soulignant leur rôle essentiel pour nourrir la piété des fidèles. Parmi ces images, celle de Notre-Dame immaculée, Mère de Dieu, occupe une place centrale, invitant à la vénération et à la contemplation qui rapprochent des modèles divins.


Le second Concile de Nicée se déroula en l’an 787, et confirma la légitimité du culte des images sacrées :

« Nous définissons - déclarèrent les Pères de ces assises conciliaires - avec la plus grande rigueur et le plus grand soin que, à l’image de la représentation de la Croix précieuse et vivifiante, les images saintes et vénérées, qu’elles soient peintes, représentées sur mosaïque, ou sur tout autre matériau adéquat, doivent être exposées dans les saintes églises de Dieu, sur les objets sacrés, sur les ornements sacerdotaux, sur les murs et sur les tables, dans les maisons et dans les rues, qu’il s’agisse de l’image de Notre Seigneur Dieu et de Notre Sauveur Jésus-Christ, de celle de Notre Dame immaculée la Mère de Dieu ; des saints anges, ou encore de tous les saints et justes. »

(2° Concile de Nicée, DS 600)

Le deuxième Concile de Nicée ne se limite pas à affirmer la légitimité des images, mais s’efforce d’en illustrer l’utilité pour la piété chrétienne :

« En effet, plus ces images sont contemplées fréquemment, plus ceux qui les contemplent sont portés au souvenir et au désir des modèles d’origine et à leur rendre, en les embrassant, respect et vénération. »

(2° Concile de Nicée, DS 601)

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