L'identité sexuelle est objective, non subjective
Dans un monde où l'identité de genre est souvent réduite à une construction sociale, l'Église rappelle avec clarté que la reconnaissance de l'identité sexuelle, enracinée dans la différence et la complémentarité entre homme et femme, est essentielle à la vocation au mariage et à la vie familiale. Marie, modèle d'accueil et d'harmonie, éclaire cette vérité profonde qui invite chacun à vivre pleinement sa nature dans la fidélité à la loi naturelle.
Face aux théories qui ne considèrent l'identité de genre que comme un produit culturel et social dérivant de l'interaction entre la communauté et l'individu, faisant abstraction de l'identité sexuelle personnelle et sans aucune référence à la véritable signification de la sexualité, l'Église ne se lassera pas de réaffirmer son enseignement :
« Il revient à chacun, homme et femme, de reconnaître et d'accepter son identité sexuelle. La différence et la complémentarité physiques, morales et spirituelles sont orientées vers les biens du mariage et l'épanouissement de la vie familiale. L'harmonie du couple et de la société dépend en partie de la manière dont sont vécus entre les sexes la complémentarité, le besoin et l'appui mutuels ».
(Catéchisme de l'Église Catholique, 2333).
Cette perspective fait considérer comme un devoir la conformation du droit positif à la loi naturelle, selon laquelle l'identité sexuelle est indisponible, car elle constitue la condition objective pour former un couple dans le mariage.
Conseil Pontifical Justice et Paix, Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise, 2 avril 2004, § 224