Le polygénisme (Pie XII)

Dans son encyclique Humani generis, Pie XII réaffirme avec rigueur la doctrine du péché originel en rejetant la théorie du polygénisme, qui contredit la foi en un seul premier père commun, Adam, et menace ainsi la compréhension chrétienne de l’humanité et du salut. Cette prise de position, éclairée par le contexte historique d’après-guerre, souligne l’importance de préserver l’unité spirituelle fondée sur la figure d’Adam et, par extension, sur le dessein divin révélé à travers Marie, Mère de tous les vivants.


Pie XII parle en théologien et se réfère à la doctrine du péché originel. Notons aussi que Pie XII écrit en 1950, après la seconde guerre mondiale où les notions de surhomme et du sous-homme avaient fait les ravages que l’on sait. Le polygénisme, parce que c’est une théorie capable de nourrir de telles idées, méritait l’attention du pape.

« Mais quand il s’agit d’une autre vue conjecturale qu’on appelle le polygénisme, les fils de l’Église ne jouissent plus du tout de la même liberté. Les fidèles en effet ne peuvent pas adopter une théorie dont les tenants affirment ou bien qu’après Adam il y a eu sur la terre de véritables hommes qui ne descendaient pas de lui comme du premier père commun par génération naturelle, ou bien qu’Adam désigne tout l’ensemble des innombrables premiers pères. »


(Pie XII, Encyclique Humani generis, 1950)

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