Le confucianisme

Dans un monde en quête d’harmonie, Confucius invite à fonder la vie sociale sur la piété filiale et la juste mesure des relations, un idéal qui trouve un écho profond dans l’amour inconditionnel que Marie nous enseigne à vivre. Par cette sagesse ancestrale, se dessine un chemin vers le Ciel où la bienveillance et la maîtrise de soi ouvrent à une éthique universelle, préparant le cœur à recevoir pleinement le message du Christ.


Confucius (551-479 av. J.-C.), « Maître Kong » tente, à l'occasion d'une période de crise profonde, de restaurer l'ordre par le respect des rites, fondé sur la piété filiale qui doit être au cœur de toute vie sociale.

Les relations sociales prennent en effet modèle sur les relations familiales. L'harmonie est obtenue par une éthique de la juste mesure, où la relation ritualisée (le l?), qui insère l'homme dans l'ordre naturel, est la mesure de toutes choses.

L'idéal à atteindre est le "ren", vertu parfaite d'humanité, faite de maîtrise de soi et de bienveillance pour autrui. « "Mansuétude (shù)" », n'est-ce pas le maître mot ? Ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse, ne l'inflige pas aux autres »[1]. La pratique de cette règle indique le chemin du Ciel (Ti?n Dào).


[1] Confucius, Entretiens 15, 23 (traduction par A. Cheng, Paris, 1981, p. 125).


COMMISSION THÉOLOGIQUE INTERNATIONALE, À la recherche d'une éthique universelle : Nouveau regard sur la loi naturelle, 20 mai 2009, §15

N.B. Les lieux de rencontre avec le christianisme sont tout naturellement les valeurs familiales et la règle d'or ("Ne fais à personne ce que tu n'aimerais pas subir" qui devient avec le Christ le commandement d'aimer sans limite.)

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