Numéro 4

Le cri du cœur de Marie

Le Magnificat jaillit du cœur de Marie. Débuté comme une prière privée, pleine de joie et de gratitude, il se prolonge par une louange de la justice et de la miséricorde de Dieu, et une affirmation du salut donné au monde par Dieu.

La jubilation de Marie

Le Magnificat débute par deux versets qui disent la joie de Marie en son âme et en son esprit, et la grandeur de Dieu :

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.

Pour entrer ensuite dans le détail et la cause de cette joie : l’action de Dieu sur Marie, son humble servante :

Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Une portée universelle

Le point de vue de la Vierge Marie s'élargit ensuite jusqu’à une perspective universelle : celle de tous « ceux qui le craignent », et sur lesquels s’étend la miséricorde de Dieu (v.50).

La même action accomplie par Dieu envers celle qui est sa servante s’ouvre ainsi au monde entier :

Son amour s’étend d’âge en âge Pour ceux qui le craignent.

La puissance de Dieu

La Vierge Marie exalte ensuite la puissance de Dieu qui établit sur terre sa justice (v.51-53) :

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

La fidélité de Dieu

En conclusion (v.54-55), Marie loue la fidélité de Dieu :

Il relève Israël son serviteur Il se souvient de son amour, De la promesse faite à nos pères, En faveur d’Abraham Et de sa race à jamais.

Le Magnificat n’est donc pas uniquement ce que l’on pourrait appeler le rétablissement d’une justice sociale, ni le récit d’une action passée terminée : il contient en lui toute l’idée du salut du monde, et concerne chacun de nous.

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