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©iStock/Getty Images Plus/frankpeters
29 décembre, année B

Une femme possédée est libérée par les reliques du bienheureux Gérard Cagnoli

Aux yeux de ses contemporains, le frère franciscain Gérard de Valenza (appelé Cagnoli), modeste portier du couvent de Palerme (Italie, Sicile), était un paradoxe vivant. Jamais son humilité n’a jamais été prise en défaut, comme cela aurait pu être le cas, tant il multipliait les miracles. 

En avril 1343, une habitante de Pise (Italie, Toscane) est possédée par le démon. Son cas, jugé sévère, inquiète les autorités ecclésiastiques. 

Son mari, confiant en Dieu, est un tertiaire françiscain. Il connaît Gérard et la puissance avec laquelle Dieu agit en lui. Un soir, la pauvre énergumène lui dit : « Seul le bienheureux sera capable de me libérer. »

Comprenant que le prince des ténèbres craindrait le moindre objet appartenant à Gérard, il alla trouver celui-ci dans son monastère. 

Le bienheureux lui offrit un petit sac de tissu contenant quelques-uns de ses cheveux et un grain de son chapelet et dit à Gérard de le poser discrètement sur la tête de sa femme pendant son sommeil.  

La nuit venue, l’homme mît le précieux cadeau sur le front de sa bien-aimée qui fût prise aussitôt de convulsions horribles, et devînt incapable d’arrêter de hurler d’affreuses injures. Puis, au bout d’un instant, elle s’apaisa, se tût, et se rendormit. Les traits de son visage étaient redevenus ceux que son mari avait toujours connus. Une paix surnaturelle baignait son être. Satan avait déguerpi.

Source : d’après Légende et traité des miracles du bienheureux Gérard Cagnoli (1347), éd. F. Rotolo, Miscellanea Franciscana, 1957, p. 368-446 ; Michelle Bacci, “Le bienheureux Gérard de Valenza, OFM : images et croyances dans la Toscane du XIVe siècle”, Revue Mabillon, t. 12, 2001, p. 97-119. 

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