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Vendredi 9 mai 2025

Sainte Louise de Marillac (1591-1660) guérit un jeune breton

En 1886, Joseph-Marie Héleust, un jeune breton âgé de dix ans, issu d’une famille de pêcheurs d’Erquy (Côtes-d’Armor, France), commence à souffrir d’une toux violente. Son état s’aggrave progressivement. Il devient bientôt anémié et perd l’audition de l’oreille droite.

À la fin de 1891, son oreille malade se met à suppurer et lui cause des douleurs insoutenables. Le diagnostic médical est terrible : otite purulente incurable, avec perforation du tympan, ostéite et périostite au niveau de la région mastoïdienne.

En juillet 1893, un œdème de la taille d’une noix apparaît sur le côté de son cou. À ce stade, Joseph-Marie est victime d'une fièvre terrible ; il perd le sommeil et n'entend plus rien. Sa tête tombe sur son épaule. Trois médecins consultés successivement concluent à l’impossibilité de le guérir. À cette époque, sœur Louise, religieuse des Filles de la Charité d’Erquy, se rend régulièrement au chevet du jeune malade. Le 18 janvier 1894, elle implore l’intercession de sainte Louise de Marillac, fondatrice de sa congrégation. Peu après, une médaille de la sainte est épinglée au béret de laine du garçon. La famille de Joseph-Marie et les Filles de la Charité entament alors une neuvaine de prières.

La mère du garçon témoigne ainsi : « Nous avons commencé une neuvaine, mon mari, mes deux enfants et moi. Les Filles de la Charité en firent une de leur côté. Mon fils est parvenu à s’endormir. Quand je me suis réveillée au milieu de la nuit, je n’ai pas entendu ses gémissements habituels. Je l’ai cru mort. Dans mon effroi, je me suis approchée de son lit, je l’ai secoué et lui ai demandé comment il se trouvait. - Je ne sens plus de douleur, me répondit-il. Laissez-moi me reposer. »

Au matin, Joseph-Marie se réveille en pleine forme. Il a faim. À la stupéfaction de tous, les symptômes de sa maladie ont totalement disparu ; sa tête a repris sa position normale. Sa guérison est instantanée et complète.

Interrogé sur son ressenti, le jeune miraculé confie qu’il lui semble « revenir du paradis ».

Semaine religieuse du diocèse de Saint Brieuc et Tréguier, 8 octobre 1920, p. 571-573.

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