
Si tu es faible, Je suis fort
Sœur Josefa s’apprête à vivre la retraite annuelle de sa communauté. Elle est épuisée par l’angoisse et les ténèbres qui l’assaillent. Elle écrit dans son carnet le 29 août :
« Quelle angoisse … Vous seul, mon Dieu, savez ma détresse. La croix me pèse, la route où Vous me conduisez me semble au-dessus de mes forces. Seigneur, venez à mon secours, relevez-moi, donnez-moi la lumière ! »
Jésus vint réconforter son épouse :
« Ne crains rien. Ne sais-tu pas que mon Cœur n’a d’autre désir que de consumer tes misères et de te consumer toi-même ? Je te connais et Je t’aime ! […] Tu sais bien que Je suis prêt à te pardonner non une fois, mais chaque fois que ta faiblesse succombe. Si tu es faible, Je suis fort. Si tu es misère, Je suis le feu qui consume. Approche-toi de Moi avec confiance et laisse-Moi purifier ton âme. »
Jésus ajoute :
« Ne crains rien. Je travaille dans l’obscurité, mais mon Œuvre viendra à la lumière, de telle sorte qu’on puisse en admirer un jour tous les détails. »